DREAMERS

- Les rêveurs peuvent se perdre, mais ils ne perdent jamais (Ettore Zanca).
- Un rêveur est celui qui ne peut trouver son chemin qu'au clair de lune, et sa punition est de voir l'aube avant le reste du monde (Oscar Wilde).
- Un gagnant est un rêveur qui n'a jamais abandonné (attribué à Nelson Mandela).
- Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul (John Lennon)

L'idée que tous les hommes qui ont créé de grandes œuvres et rendu notre monde meilleur ont été de grands rêveurs est la source d'inspiration de ce morceau.
Des éléments rythmiques très marqués avec l'utilisation de mètres impairs et de polyrythmie, combinés en contraste avec des parties très mélodiques et expressives, constituent la caractéristique linguistique et constructive de la composition.
Le premier thème de Dreamers est un motif rythmique doux, presque latin jazz, sur lequel se superpose une idée mélodique plus détendue harmonisée avec des triades. Suit un deuxième thème avec un caractère choral, présenté principalement par les cuivres. Immédiatement après l'exposition, les différents éléments sont développés et superposés par l'alternance du 4/4 et du 7/8.
La première partie est suivie d'un adagio expressif très mélodique et romantique qui débouche sur un intermède presque ludique en temps ternaire. Par la suite, les éléments polyrythmiques, les temps impairs (7/8 et 5/8), progressivement superposés à la mesure principale, deviennent de plus en plus prédominants. Une courte pause permet aux trombones de citer la phrase « You can say I'm a dreamer » de Imagine de John Lennon mais ensuite la machine rythmique reprend le dessus et le morceau se termine par une superposition grandiose de tous les éléments rythmiques, métriques et thématiques de le morceau jusqu'à la coda finale.